Les couleurs de la liberté

  • Autrices : Sylvie Baussier et Pascale Perrier
  • Editeur : Oskar Jeunesse
  • Collection : Fantastique
  • Illustration de couv. : Beppe Giacobbe
  • Publication : janvier 2014
  • 242 pages
  • Niveau de lecture : A partir de 12 ans

Comme tout le monde à Sheridan, Juliaca est née avec un collien, dont la couleur reflète sa personnalité profonde. Quant à ses émotions immédiates – douleur, colère, plaisir… – impossible de les cacher : elles sont révélées par les teintes changeantes du bord du collien.

Mais n’y aurait-il pas des secrets à Sheridan ? Pourquoi certaines couleurs de colliens n’existent-elles pas ? juliaca se heurte aux ombres qui rôdent autour de sa famille. il faudra un long voyage pour découvrir lesquelles.

Un long voyage vers la vie, vers la liberté – quelle qu’en soit sa couleur.

Lectures jeunesse 83

Un beau roman initiatique qui permet de comprendre que chacun d’entre nous a ses petits ou grands secrets, les cacher ne sert pas toujours à faire avancer la vérité, les dévoiler permet aussi de grandir et d’être libre.

Des livres et vous

(…) Un excellent roman à l’intrigue soutenue et efficace qui interroge sur la liberté à être nous-mêmes.

L’avis de P’tit soleil :

Un roman jeunesse qui se lit vite, rythmé, de lecture agréable, et aux messages intéressants.
Les personnages sont attachants, une fratrie dans une famille bien triste. (…) Intéressant, agréable à lire, ce livre me rappelle à la fois « Matin brun », des livres de Lois Lowry comme « Le passeur », « L’Elue », et aussi un peu « Divergente » … S’il y a une suite un jour, je la lirai avec plaisir. Je vous le recommande vivement.

Et celui de Malou27

(…) Impossible de mentir à Sheridan ! Mais le collien du frère de Juliaca et Sofia est brun, une couleur inconnue. Est-il en danger ? Pour le sauver, et se sauver elles-mêmes, elles entament un voyage périlleux qui changera leur vision du monde et leur avenir.
Livre original sur la différence, la liberté, le droit à l’intimité. Il pourra séduire les collégiens friands d’aventures, garçons et filles, chacun y trouvera son compte.

Sur LivresAdos

(…) L’histoire est originale et elle amène à ne pas poser d’étiquettes sur les gens, à leur permettre d’être eux-mêmes mais aussi de leur laisser la chance d’évoluer, de transformer leurs faiblesses en points forts. Une jolie fable.

Sur Enfantipages

Un roman au paysage étrange. Avec  leur collien,  sorte de collier à vie qui détermine dès la naissance ce qu’ils ou elles seront, des hommes et des femmes se voient affublés d’une personnalité qui les caractérise à jamais. Un cadeau lourd à porter et qui nie la force de l’éducation, la possibilité d’évoluer, la chance de changer. Autant de facteurs que les deux héroïnes des auteures vont peu à peu découvrir et prendre en compte, pour offrir une nouvelle chance à leur petit frère condamné d’avance dans leur monde, revoir leurs certitudes et ouvrir leur avenir. Un livre intéressant et profond sur un thème abordé d’une manière originale, à lire dès 12 ans.

Croqulivres

Une dimension didactique importante mais qui laisse tout de même de la place à notre propre jugement. Une écriture fluide et imaginative. Simple mais efficace.

(…) Un roman d’apprentissage où chaque personnage évolue. A la recherche de leur identité, celle que le collien ne suffit pas à révéler, ils vont devoir surmonter des épreuves, et en premier affronter leurs préjugés…
« Comment condamner d’aussi jeunes vies alors qu’elles sont pleines de promesses ? Il est de notre devoir de les éduquer. C’est plus difficile que de les enfermer, mais tellement plus beau. »

Entre les pages

L’ouvrage de Sylvie Baussier et Pascale Perrier met en avant les grandes thématiques que sont la liberté, l’identité, l’intimité et l’inévitable différence qui existe entre les hommes. Les auteurs proposent d’y réfléchir à travers une histoire plutôt originale, se déroulant à un rythme pas effréné mais presque et en étant soumis à une plume entraînante. Les couleurs de la liberté est une lecture agréable qui remplit toutes ses promesses.

Dimension Ados

Les couleurs de la liberté est un roman fantastique original et facile à lire qui aurait pu se clore au dernier point final mais l’histoire semble pouvoir se prolonger… Les auteurs prévoient-elles une suite ? Faut-il laisser libre court à son imagination? En tout cas, une porte semble rester entrouverte pour d’autres aventures…

Maryloo

J’ai adoré ce livre, l’évolution du personnage de Julliaca est très intéressante. Lorsqu’elle se retrouve de l’autre côté de la frontière, elle ne parvient pas à identifier le caractère des gens leur émotions car les colliens sont souvent cachés, elle se sent perdue. Peu à peu, elle va apprendre à se détacher des enseignements qu’on lui a donnés à Sheridan pour s’ouvrir au monde qui est face à elle.

Chardonnette lit

Voici un roman qui se lit très rapidement et qui est excellent. (…) J’ai adoré ce roman beaucoup d’intensité et d’émotions. Dans cette histoire il y a aussi un beau message sur le regard vis-à-vis d’autrui, sur le courage et sur la recherche d’identité.
Je ne connaissais pas la plume de Sylvie Baussier et Pascale Perrier et je n’ai qu’une envie c’est de lire à nouveau ces auteurs, le texte est fluide et beau
Un vrai coup de cœur !

Médiathèque de Montrouge

Sentiments et émotions en bandoulière.

Sur Sheridan tout le monde nait avec un collien autour du coup (une membrane de chair colorée qui suivant la couleur définit le caractère). Juliaca et Sofia vont tout faire pour aider leur jeune frère Ouro dont le collien se teinte de brun, couleur de la colère et de la tyrannie. Un beau roman d’apprentissage empreint d’émotions.

Libfly

LA DICTATURE DES APPARENCES

(…) Un roman de littérature jeunesse aux éditions Oskar rapide à lire, bien écrit, simple de compréhension, ce qui n’est pas facile pour aborder un récit aussi complexe dans son sens profond.

(…) Ouro incarne la différence qui fait peur. Le choix de la couleur brune pour son collien ne me semble pas anodin. Il est doté d’un caractère caractéristique de celui dont les hommes blancs ont doté par préjugé les hommes de couleur tandis qu’ils colonisaient leurs pays: primitifs, violents. La violence est dans ce racisme qui apparaît ordinaire dans le livre.

La violence est également dans le rejet de sa personnalité : à plusieurs reprises, Ouro est décrit comme un personnage à part, qui ne s’intègre pas socialement,

Vous l’aurez compris, dans Ouro, il y a cette personne de couleur, mais aussi cette personne qui a des troubles autistiques ou en situation de handicap que la société met en marge.

La traque nous tient psychologiquement en haleine tout au long de l’histoire : elle est concrètement dans la présence d’un policier qui les poursuivra jusqu’à la fin, implicitement elle est le collien qui trahit les sentiments de chacun, elle est ce système qui enlève à chacun ses choix de vie.

Ce roman d’apprentissage est heureusement plein d’optimisme : nous savons dès le départ qu’Ouro peut être sauvé, que la rebelle Juliaca est persuadée que le monde peut fonctionner différemment. D’ailleurs, la mission qui lui est confiée, en lui donnant la possibilité de retrouver les énigmes du passé (et de trouver l’amour, mais ça je vous laisse découvrir) n’est-elle pas une façon de lui ouvrir les portes vers un avenir meilleur?

C’est comme si les auteurs avaient voulu nous dire dès le départ de ne pas nous inquiéter pour nos personnages, qu’il y a un espoir quelque part. (…)

Ecrit par : 1000NR

Le coin lecture d’Arsène

(…) Je ne sais pas pourquoi, avec l’illustration de couverture, je m’étais mis en tête qu’il s’agissait d’une histoire de ségrégation raciale… Pas du tout ! En lisant le résumé, j’ai compris qu’il s’agissait d’un livre de science-fiction, qui me faisait penser à Matin Brun de Franck Pavloff ou La bonne couleur de Yaël Hassan. Dans les trois, la couleur marron a une signification très profonde. Ici, le message qui est donné est un message de tolérance. Les gens ne peuvent pas être catalogués, mis dans des cases définitives. Toutes les personnalités ont du bon et du mauvais, et ce qu’il faut réussir à faire, c’est cohabiter en fonction des valeurs et des failles de chacun. Et que les points faibles peuvent aussi être des points forts, si on les accepte comme faisant partie de soi. Et surtout, laisser aux gens une chance d’évoluer et de changer.
En fait, je n’ai pas été déçue du tout. J’ai lu ce livre d’une traite. Un bon roman de science-fiction pour les 4ème-3ème.

Sélection 2015 Prix départemental des collégiens de l’Hérault

error: Content is protected !!