(align:"=><=")+(box:"X=")[''(text-colour:yellow)[La guerre de Troie
dont tu es le héros ou l'héroïne]''
]
Cette histoire a été écrite en avril 2025 par les élèves de 6e du collège Notre-Dame de La Ferté-Bernard.
Elle n'aurait pas pu exister sans l'aide précieuse de M. Popin, professeur-documentaliste, ainsi que la super équipe des professeurs de français.
Coordination : Pascale Perrier
(align:"=><=")+(box:"X=")[[[''C'est parti !''|31]]]
32
Tu rassembles les affaires dont tu as besoin. Voilà ce que tu prends :
- des habits, (set: $habits to true)
- une gourde d’eau (set: $gourde to true)
- des chaussures solides et confortables, (set: $chaussures to true)
- un couteau, (set: $couteau to true)
- une bourse remplie
- une corde. (set: $corde to true)
Tu expliques à ta famille ton choix. Ils sont inquiets mais te laissent partir quand même car ils pensent que tu es assez mâture pour te débrouiller et prendre tes décisions sans eux.
[[Prépare-toi à partir.|33]]38
Tu rencontres un de tes amis qui s’apprête à partir pour la guerre.
- Vraiment, tu refuses de partir ? s’étonne-t-il. Ce n’est pas très courageux de ta part ! Songe qu’en enlevant Hélène, les Troyens se sont attaqués à toute la Grèce. Nous devons nous montrer solidaires et unis… Puisque tu n’as pas envie de partir, donne-moi donc 2 drachmes pour que je puisse m’équiper au mieux.
Tu les lui donnes. (set: $argent to it -2). Attention, il ne t'en reste que (print: $argent).
Hélas, cette bonne action ne soulage ta conscience que temporairement.
[[À la réflexion, le soir, tu changes d’avis et tu décides de te mobiliser pour la Grèce.|32]]
33
Votre régiment est constitué de beaucoup de guerriers, répartis en quatre bateaux.
Le premier jour, quand vous prenez la mer, tout se passe bien. Mais dans la nuit, la coque du bateau se perce à cause d’une pieuvre géante. Avec trois marins, vous allez la réparer. Vous mettez un morceau de voile pour éviter le naufrage. Pendant ce temps, tes camarades tuent la pieuvre.
Hélas, votre plan ne fonctionne pas. Le bateau est en train de couler.
Pour te sauver, tu dois monter sur un deuxième bateau avec tes camarades. Juste avant le naufrage, vous récupérez la nourriture entreposée dans les cales. Tu parviens à récupérer tes affaires.
Vous avez eu très peur.
Pendant toute la fin du voyage, il pleut des cordes, tu as le mal de mer, tu es sur tes gardes. Mais heureusement Troie est en vue au lever du jour.
[[Prépare-toi à descendre sur Terre.|34]]
34
Au loin, tu remarques les côtes de Troie avec ses paysages vallonnés. Le soleil se lève, tu sens que ta journée va être rude. Le bateau accoste sur un petit ponton en bois.
Tu es à une centaine de pas de la ville de Troie. Vite, tu te tapis dans le sable et tu repères d’autres soldats grecs, venus aussi pour secourir la belle Hélène. Donc rien de dangereux. Tu prends tes affaires et tu te diriges vers un hoplite. Il se présente :
- Bonjour, je suis Archéo, je viens de Salamine. Je vais te mener à ton emplacement.
- Merci beaucoup, réponds-tu.
Tu le suis et vous arrivez au campement, qui est immense. Avec tes camarades, tu plantes ta tente et tu installes tes affaires. Tu inspectes les alentours et tu te présentes aux autres soldats :
- Bonjour, comment allez-vous ? demandes-tu la gorge serrée.
Quelques hoplites te répondent, ils n’ont pas l’air très sympathiques. L'un d'eux te menace même avec sa lance.
[[Tu fais comme si de rien n'était et tu continues à te préparer.|35]]
ou
[[Tu ripostes et tu lui donnes un coup sur la tête avec ton sac. Non mais !|39]]
<img src=" https://notredamelafertebernard.sarthe.e-lyco.fr/wp-content/uploads/sites/15/2018/11/34-scaled.jpg "/ width="350" height="640">35
Dès le premier soir, une expédition est organisée pour tenter de pénétrer dans la ville de Troie.
Ménélas, le roi de Sparte, fait répartir le matériel fourni à chaque soldat : une armure, un bouclier, une épée, une lance, un casque, des cnémides pour protéger tes jambes.
Il donne l’ordre d’escalader les murailles. Tu te prépares avec tes camarades. Dès que tu es prêt, tu fais un plan avec tes partenaires de guerre.
Tu commences à contourner la ville en te cachant. Tu as très peur. Tu regardes partout et tu vois les Troyens, qui font des tours de garde au sommet des murailles.
Tu te faufiles derrière, à un endroit qui te semble moins surveillé que les autres.
(if: $corde is true) [Tu trembles et tu as la boule au ventre. Tu lances ta corde entre les créneaux des murailles. Tu commences à grimper. Cinq compagnons tombent, des Troyens ont dû tirer sur eux et les atteindre. Ils atterrissent par terre dans un hurlement.
Tu es à bout de force, tu te rends compte que tu n’y arriveras pas. Il vaut mieux renoncer et rentrer au campement.]
(else:) [Tu trembles et tu as la boule au ventre. Tu essaies de grimper à mains nues mais tu glisses. À côté de toi, cinq compagnons tombent, des Troyens ont dû tirer sur eux et les atteindre. Ils atterrissent par terre dans un hurlement. Leur chute te déstabilise, tu glisses et tu t'effondres sur un de tes camarades qui pousse un nouveau cri.
Ta tête est douloureuse et tu as dû te casser une côte, vu comment tu as mal. Tu perds un point de vaillance. (set: $pv to it -1)Attention, il ne t’en reste que (print: $pv).]
(set: $corde to 0)
[[Il va falloir trouver un autre moyen d'entrer dans Troie.|37]]
<img src="https://notredamelafertebernard.sarthe.e-lyco.fr/wp-content/uploads/sites/15/2018/11/35-scaled.jpg"/ width="640" height="480">37
Tu nettoies ta lance quand tout d’un coup quelqu’un s’assoit à côté de toi. Tu te rends compte que c’est Ulysse, la personne que tu admires le plus au monde. Ton cœur bat la chamade et tu lui souris.
Il te dit :
- J’ai remarqué que tu as montré beaucoup de bravoure, de vaillance et de courage. Je te propose donc une mission risquée, si tu l’acceptes.
Tu peux à peine répondre, sous le coup de l’émotion.
- Veux-tu aller espionner avec moi les Troyens pour savoir ce qu’ils font ? Si tu y arrives, tu obtiendras toute ma gratitude. Comme on n’a pas réussi à escalader les murailles, je me suis dit qu’on pourrait creuser un tunnel.
[[Tu acceptes.|36]]
ou
[[Tu refuses.|310]]
<img src="https://notredamelafertebernard.sarthe.e-lyco.fr/wp-content/uploads/sites/15/2018/11/37-scaled.jpg"/ width="640" height="480">36
(if: $pelle is true) [Tu attends la nuit pour prendre ta pelle et commencer à creuser. Ulysse est à côté de toi, il est très efficace et infatigable. Vous avez chaud et soif, mais vous n’arrêtez pas. Tout en creusant, Ulysse parle de sa femme Pénélope, de son fils Télémaque et de son chien Argos.
- J’espère que je pourrai les revoir bientôt, dit-il, ému.
Tu penses aussi à ta famille et à ceux que tu as laissés bien loin.
Au bout d’un moment, vous tombez sur un gros rocher, qui doit être un élément des fondations des murailles. Vous essayez de le casser, mais c’est difficile. De plus, le jour commence à se lever.
Vous n’avez pas le temps de continuer, c’est trop risqué. Mais la nuit suivante, un soldat troyen est posté tout près du tunnel et le trou a été rebouché]
(else:) [Tu attends la nuit pour creuser à mains nues. Ulysse est à côté de toi, il est très efficace et infatigable... mais lui, il a une pelle !
Vous avez chaud et soif, mais vous n’arrêtez pas. Tu perds un point de vaillance(set: $pv to it -1). Attention, il ne t’en reste que (print: $pv).
Tout en creusant, Ulysse parle de sa femme Pénélope, de son fils Télémaque et de son chien Argos.
- J’espère que je pourrai les revoir bientôt, dit-il, ému.
Tu penses aussi à ta famille et à ceux que tu as laissés bien loin.
Au bout d’un moment, vous tombez sur un gros rocher, qui doit être un élément des fondations des murailles. Vous essayez de le casser, mais c’est difficile. De plus, le jour commence à se lever.
Vous n’avez pas le temps de continuer, c’est trop risqué. Vous décidez d’attendre la nuit suivante.
Mais la nuit suivante, un soldat troyen est posté tout près du tunnel et le trou a été rebouché.]
<img src=" https://notredamelafertebernard.sarthe.e-lyco.fr/wp-content/uploads/sites/15/2018/11/36-scaled.jpg"/ width="640" height="310">
[[Vous abandonnez le projet.|41]]
39
Hélas ! Il est très fort, te vole ton sac et le jette dans la rivière. Tu n'as plus rien mais tu ne peux rien y faire. Il ne te reste que ta bourse, qui était accrochée à ta ceinture. (set: $habits to 0) (set: $gourde to 0) (set: $chaussures to 0) (set: $couteau to 0) (set: $pelle to 0) (set: $corde to 0) (set: $nourriture to 0)
[[Tu n'insistes pas. Ce n'est pas si important.|35]]41
Ulysse et toi arrivez sur la butte surplombant le campement. Horreur ! Celui-ci est en proie aux flammes : un panache de fumée s’élève vers le ciel. Les Troyens ont sûrement incendié le campement. Aussitôt, Ulysse dévale la pente, les armes à la main.
Tu le suis, et bientôt tu arrives tout près du campement. La fumée te pique les yeux et te fait tousser… Tu déchires un pan de ta tunique et t’en couvres la bouche. Autour de toi, des tentes brûlent. Des hoplites s’échappent en courant, à moitié étouffés et asphyxiés.
Combattre les Troyens serait utile, mais sauver tes camarades serait bien aussi.
[[Tu choisis de sauver tes camarades.|48]]
Ou
[[Tu combats les Troyens.|42]]
48
Tu te débrouilles tant bien que mal pour rejoindre le campement. En chemin, tu parviens à sortir des flammes trois de tes camarades. Soudain, alors que tu reprends ta respiration en suffoquant, tu croises un ennemi, une torche à la main. Il ne s’attendait pas à ce que tu surgisses. Aussitôt, tu dégaines et le pourfends de ta lame.
Malheureusement, il te touche avec sa lance. Tu tombes à genoux, te tenant la hanche. Tu perds un point de vaillance. (set: $pv to it -1)Attention, il ne t’en reste que (print: $pv).(if: $pv is 0) [(display: "Perdu-pv")]]
Péniblement, tu te relèves et continues ta route. Tu retrouves finalement ta tente et entres dedans. Vite ! Le feu se répand sur la toile. Tu récupères tes affaires et tu ressors, les yeux rouges, la vision trouble.
Tu te diriges vers le fracas des armes et la clameur de la bataille. Rapidement, tu retrouves Ulysse aux prises avec un Troyen. Tu lui hurles :
- Ulysse ! Nous perdons trop d’hommes ! Il faut sonner la retraite !!!
- Oui, tu as raison, mon ami... Une minute !
Il en finit avec son ennemi et se tourne vers toi.
- Je suis fier de ce que tu as accompli pour sauver tes camarades, te dit-il.
Et il te donne une accolade qui te fait tellement plaisir qu'elle te redonne deux points de vaillance supplémentaire. (set: $pv to it +2)
[[Réfléchissez ensemble à la suite.|43]]
42
Pendant le combat, tu aides Achille à se défendre. C’est le roi grec des Myrmidons, il est blond avec les cheveux courts, et réputé pour sa force et son courage. C’est un honneur pour toi de pouvoir combattre à ses côtés.
Les Troyens sont féroces et sur-entraînés. Ils donnent des coups d’épée et de poignard à Achille. Dès que tu en as la possibilité, tu vas l’aider. À tous les deux, vous espérez pouvoir vous débarrasser de cet ennemi encombrant. Mais les lames des lances troyennes se brisent sur la peau d’Achille comme s'il ne sentait rien.
- Comment est-ce possible ? Qui est cet homme qui arrive à casser nos lances ? s’étonnent les soldats.
Ils ne le savent pas, mais la mère d’Achille, quand il était petit, l’avait trempé dans le Styx, le fleuve qui se trouve dans les Enfers. Cette opération a rendu Achille invincible… sauf au talon, car c’est l’endroit où Thétis tenait son fils. C’est donc la seule partie du corps qui est vulnérable.
À cet instant, le fils du roi Priam s’approche. Tu le reconnais aussitôt : c’est Pâris, celui qui a enlevé Hélène. C’est lui qui a déclenché la guerre ! C’est un chef de guerre puissant, très musclé, qui ne redoute personne. Il hurle :
- Tu vas voir, vous allez perdre ! Personne n’a jamais réussi à me battre !
Il tire une flèche empoisonnée dans le talon d’Achille.
Aussitôt, le héros tombe à terre. Tu le défends comme tu peux. Mais Achille rend son dernier souffle. Le désespoir s’empare de toi et tu sens la colère monter.
Le combat avec les Troyens se termine très vite, vous venez de perdre un avantage important : Achille est mort. Son ami Patrocle est inconsolable. C'est la consternation chez les Grecs.
[[Retourne tristement au bateau.|43]]
Ou
[[Attaque Pâris.|47]]
43
Maintenant qu’il n’y a plus de campement, vous partez vers le bateau pour rejoindre la colline au loin. Il va falloir construire un nouvel abri, plus discret. Normalement, les Troyens ne devraient pas le voir depuis leurs fortifications. Vous avez décidé de vous installer en hauteur de manière à ne pas recevoir de flèches enflammées ou de projectiles.
Quelle tristesse d’avoir perdu le campement et plusieurs de tes amis !
Construire un nouveau lieu de vie vous prend plusieurs jours. Tout en réinstallant des tentes, vous réfléchissez avec Agamemnon, Ulysse et Ménélas. Il faut trouver un moyen pour parvenir enfin à entrer dans Troie.
[[Quelle idée allez-vous trouver ?|44]]
47
Tu cries :
- Je vais te venger, Achille !
Mais avant que tu aies le temps de réagir, Pâris te tire une flèche en pleine jambe. Malgré la douleur, tu te remets debout et tu t’apprêtes à planter ta lance dans le bras de Pâris… sauf que tu rates ta cible, car tes forces diminuent. Tu perds un point de vaillance. (set: $pv to it -1)Attention, il ne t’en reste que (print: $pv). (if: $pv is 0) [(display: "Perdu-pv")]]
[[Retourne en boitant vers le bateau.|43]]
44
Assis sur un tronc d’arbre qui fait office de banc, vous réfléchissez.
- Eurêka ! s’exclame Ulysse. J’ai une idée ! Puisqu’on ne peut pas entrer directement dans Troie, on va forcer nos ennemis à nous faire entrer chez eux sans qu’ils le sachent…
(if: $deguisement is true) [](else:)[ - On pourrait se déguiser en soldats troyens, proposes-tu.
[[Vous creusez cette idée.|12]] ]
(if: $catapulte is true) [](else:)[ - Ou alors, suggère Ménélas, on devrait se débrouiller pour se catapulter par-dessus les murailles.
- Possible, concède Ulysse.
[[Vous adoptez ce projet.|14]] ]
(if: $conseil is true) [](else:)[ Ulysse se gratte la tête.
- Ou sinon, on demande conseil aux dieux. Ils sont tout-puissants, ils savent de quoi ils parlent.
[[C'est ce que vous allez faire.|15]] ]
45
Tu cherches des volontaires pour aller prendre du bois dans la forêt d’à côté. Pendant ce temps-là, Ulysse et d'autres soldats imaginent le plan du cheval. Ils indiquent les quantités de bois pour la construction du projet. Tu vas avec des hoplites très forts pour faire peur à un bûcheron dans la forêt. Il prend ses jambes à son cou alors les guerriers lui volent ses planches et ses outils. Quand vous retournez au nouveau campement, vous commencez la construction sous une grosse averse. Même trempés, vous avancez tout de même.
Après plusieurs semaines, le projet est enfin terminé.
- Hourra ! t’exclames-tu.
- Je ne suis pas très tranquille, te confie Ulysse. J’espère que notre ruse fonctionnera comme nous le souhaitons…
[[Tu acceptes de te cacher à l’intérieur du cheval.|46]]
<img src="https://notredamelafertebernard.sarthe.e-lyco.fr/wp-content/uploads/sites/15/2018/11/45-scaled.jpg "/ width="640" height="480">46
Tu t’installes dans une des cuisses de la structure en bois. Tu te serres contre un compagnon, il fait froid, tu as faim. L’ennui commence à s’emparer de toi. Mais tu sais bien qu'il faudra rester enfermé là-dedans pendant un bon moment.
D’abord, tu entends tes amis grecs te crier « Bon courage ! ».
Puis le silence s’installe et dure un temps infini.
Enfin, tu entends des voix à l’extérieur. Ce sont les Troyens qui se demandent ce qu’est cet énorme objet.
- Transportons-le chez nous, on le mettra au centre de notre agora. C’est la preuve que nous avons gagné la guerre !
- Ce n’est pas malin de leur part d’avoir laissé cette belle construction ici !
- À mon avis, c’est une offrande pour un dieu…
Ah ah, qu’ils sont naïfs ! Les Troyens se jettent dans la gueule du loup… ou plutôt du cheval !
Au bout d’un long moment, tu bascules dans tous les sens. Les ennemis font avancer le cheval. Surtout, rester calme et ne pas paniquer. Tu les entends dire :
- Oh, il est lourd ce machin, vous ne trouvez pas ?
Cela te fait peur car si ça se trouve, un Troyen va trouver la trappe d’entrée et va vous tuer. Il faut que tu restes silencieux : personne ne doit deviner votre présence.
D’un seul coup, le cheval s’arrête. Vous devez être entrés à l'intérieur de la cité. Tu entends dire :
- Allez, on les a vaincus ! Maintenant, allons fêter ça !
Ils chantent, boivent, dansent ; il est temps pour toi de sortir du cheval. Tu essayes de t’extirper sans faire de bruit mais le cheval grince.
[[Essaie encore de t’échapper.|21]]
<img src=" https://notredamelafertebernard.sarthe.e-lyco.fr/wp-content/uploads/sites/15/2018/11/46-400x284.jpg"/ width="640" height="480">Tu secoues la tête, car c'est vraiment trop risqué. Mais cette décision risque de te faire perdre la confiance qu'Ulysse a en toi.
Pour le reconquérir, tu lui achètes un magnifique bouclier, qui te coûte deux drachmes. (set: $argent to it -2) Attention, il ne t’en reste que (print: $argent).
- Tu ne veux vraiment pas m'aider ? te demande-t-il dans un sourire.
[[Après réflexion, tu finis par accepter.|36]]49
Ulysse suggère :
- J'ai compris le message des dieux ! Voilà ce qu'ils nous suggèrent : construisons une énorme structure creuse et laissons-la à l’extérieur de la ville. Puis faisons croire qu’on fuit. Ils penseront qu’on a laissé une offrande aux dieux avant de partir.
- Ah ?
- Leur offrir la paix pour s’assurer de rentrer chez nous indemnes… C’est plausible, non ?
- Je ne comprends pas bien…, dis-tu en te grattant la tête.
- Mais si, écoute… Plusieurs d’entre nous se cacheront à l’intérieur de la structure qu'on aura construite. Il faut que ce soit quelque chose de gros... Il suffira d’attendre que les Troyens conduisent la construction dans leur cité pour les attaquer et les envahir.
- Mais quelle offrande on pourrait faire ? Une statue de Poséidon ou Athéna ?
- Mais non, dit Ulysse en pensant au nuage qu'il a vu un peu plus tôt. Un énorme cheval ! On va construire un énorme cheval en bois !
[[Ce sera compliqué, mais c’est un plan qui mérité d’être mené à bien…|45]]
<img src=" https://notredamelafertebernard.sarthe.e-lyco.fr/wp-content/uploads/sites/15/2018/11/49-400x284.jpg"/ width="640" height="480">12
Tu développes cette idée :
- Oui ! On pourrait voler leurs uniformes pour s’introduire dans Troie !
Ulysse hésite :
- C’est risqué, on pourrait se faire tuer.
- Les gardes à l’entrée de la ville connaissent leurs soldats, ajoute Ménélas. Mais on peut tenter d’entrer pendant la nuit. Avec un peu de chance, personne ne nous reconnaîtra.
Vous décidez donc de mettre ce plan à exécution. Pour récupérer des uniformes, vous vous servez sur des soldats troyens déjà morts. C’est un peu dégoûtant de dépouiller des cadavres, mais c’est pour la bonne cause.
Vous réussissez à collecter cinq tenues entières sans que les ennemis vous aperçoivent.
- Mmh, tout ça n’est pas en très bon état, observes-tu en voyant le sang sur la cuirasse et la lance.
Tu nettoies le matériel comme tu peux et tu choisis la tenue la plus adaptée à ta taille.
La nuit tombe. (set:$deguisement to true)
[[Il est temps de partir vers l’entrée des fortifications en laissant croire que vous êtes des soldats troyens.|13]]
13
Vous marchez le long des murs entourant Troie, le plus discrètement possible. Vous trouvez un char abandonné près des murailles. A l'intérieur, se trouve un soldat mort. Tu suggères :
- On pourrait l’utiliser et expliquer qu’on essaie de sauver notre camarade.
Vous continuez donc en tirant le char. Vous avez un peu peur. Vous arrivez devant la porte principale. Six gardes sont placés devant l’entrée, qui est en argent. L’un d’eux crie :
- Qui es-tu ?
- Nous sommes des nouveaux soldats, nous voudrions voir le roi. Son meilleur ami est mort, regarde.
- Ah ah ! Quel humour ! Tu crois vraiment qu’on peut voir Priam aussi facilement ? Donnez-moi le mot de passe pour entrer.
- C’est que… Nous faisons partie d'un nouveau régiment de Troyens pour faire la guerre, expliques-tu. Regarde, le messager que vous avez envoyé nous recruter est mort !
Tu avances d’un pas en tremblant.
- Quel est le mot de passe ? répète le gardien.
Comme vous ne le connaissez pas, il hurle :
- Des Grecs ! Une attaque de Grecs !
On vous poursuit en alertant le reste des troupes.
[[Vous courez vers la forêt.|11]]
14
Vous croisez vos mains et vous essayez de lancer l’un de vos camarades le plus haut possible. Mais ça ne va pas assez haut. Les murailles sont tellement immenses !
Ulysse, qui est très rusé, propose une alternative :
- On devrait utiliser un gros oiseau. Le plus léger d’entre nous montera dessus et sautera au moment où il volera au-dessus de la cité de Troie.
Bonne idée, mais quel oiseau ? Un vautour ? Un aigle ? Un autre rapace de grande taille ?
Tu te souviens des récits d'Héraclès et de ses douze travaux. Tu proposes alors :
- On pourrait se servir des oiseaux du lac Stymphale, qui sont vraiment énormes, paraît-il.
Ulysse est d’accord. Tu te rends avec lui sur place et vous attirez un des volatiles avec des graines de blé et de l’eau. C’est plus difficile que tu ne le pensais car ils sont méfiants… et aiment la chair humaine !
Vous décidez finalement de construire un filet pour capturer un oiseau. Et vous réussissez !
Plusieurs semaines plus tard, vous voilà de retour à Troie.
Le soldat le plus léger est un jeune homme originaire de Sparte, maigre et peureux, qui s’appelle Fredéus. Il monte sur le dos de l’oiseau en claquant des dents.
Vous ouvez le filet. L'oiseau s’envole en poussant un couinement sec. Votre compagnon s’accroche comme il peut et monte dans les airs. Mais quand il prend de la vitesse, Frédéus est déséquilibré.
- Au secours ! crie-t-il.
Il s’écrase sur le toit d’une maison. Vous entendez un grand hurlement – puis le silence. Hélas, votre camarade est certainement mort.
Ulysse serre les poings :
- Je craignais que ça se passe mal ! Mais ç’aurait été dommage de ne pas essayer… (set:$catapulte to true)
[[Vous devez trouver une autre idée.|44]]
15
Vous marchez le long du chemin et vous rencontrez un prêtre. Il dit :
- Qui êtes-vous ?
- Euh bonjour, nous cherchons à prier les dieux.
Le prêtre te guide, toi et tes amis, vers un temple.
Vous préparez une offrande pour invoquer Zeus, Arès, Aphrodite, Héra et Athéna. C’est une vache que vous décidez de sacrifier.
Les dieux doivent être satisfaits car il vous semble entendre une voix qui murmure : « Nous allons envoyer des signes pour vous aider à faire de bons choix. »
À cet instant, vous regardez le ciel. Un nuage se forme, il ressemble à un cheval. Un autre représente plutôt un arbre. Et celui-là, n'est-ce pas une offrande ?
Qu’est-ce que cela signifie ?
[[Tout en marchant, vous réfléchissez.|49]]
11
Des soldats troyens vous poursuivent et tu trébuches sur une pierre avant d'atteindre la forêt. Bam, par terre. Un de tes amis te relève. Mais vous avez perdu du temps et les ennemis sont tout proches maintenant.
Tu es jeté en prison avec ton camarade. La cellule est située dans des souterrains sombres et puants. La peur surgit à chaque seconde, tu as peu de chances d'en réchapper.
Les repas, absolument dégoûtants, consistent tous les jours en une soupe verdâtre et nauséabonde. Pour avoir un peu plus à manger, tu dois donner de l'argent. Tu donnes donc 5 drachmes. (set: $argent to it -5) Attention, il ne t’en reste que (print: $argent).
Quand le garde sert les prisonniers, tu cherches à l’assommer, mais tu échoues.
De nombreux jours passent, tu perds des forces parce que tu ne manges pas assez. Un point de vaillance en moins ! (set: $pv to it -1)Attention, il ne t’en reste que (print: $pv). (if: $pv is 0) [(display: "Perdu-pv")]]
Un soir, le soldat qui se trouve devant votre cellule s’endort. C’est le moment d’en profiter ! Tu glisses à ton meilleur ami :
- Regarde, la clef de la serrure dépasse de sa ceinture…
Tout doucement, tu approches ta main et tu réussis à la récupérer.
Victoire ! Tu déverrouilles la serrure. Malheureusement, le grincement réveille le garde. Tu donnes un coup sec à la porte métallique, qui bat brutalement contre sa tête, si bien qu'il est assommé. Il s’écroule avec un gémissement, sans avoir le temps de réaliser ce qui lui arrive. Tu ajoutes une petite dizaine de coups de poing pour te garantir quelques minutes de calme.
Vite, il est temps de s’échapper !
Tu rejoins le campement sans trop d’encombre.
[[Pense à une solution qui te permettra de pénétrer dans Troie sans danger !|44]]
21
Une fois que tu as réussi à sortir du cheval, tu respires un bon coup. Ça fait du bien de prendre l’air frais ! Tu passes dans des ruelles sombres et étroites et tu aperçois des Troyens, qui sont saouls, qui chantent et qui dansent : « On a gagné, les Grecs sont exterminés ».
L'un d'eux s’approcher de toi. Il est armé et te paraît immense, avec une grande barbe noire. Il te lance un regard noir.
[[Tu préfères te cacher.|28]]
Ou
[[Tu cherches à t’enfuir.|29]]
28
Tu te demandes où te cacher et finis par aller derrière une grande statue. Tu attends, le guerrier continue à avancer sans te jeter un regard.
Bon, tout va bien. Tu peux sortir de ta cachette. Tu réussis facilement à ouvrir la porte de la ville pour que tous les guerriers grecs puissent entrer à l’intérieur de Troie.
[[Continue l’aventure.|22]]
29
Tu cherches à t’enfuir. Hélas des Troyens te rattrapent. Ils te ramènent au palais et t’enferment dans un cachot.
C’est perdu. Tu n’aurais pas dû t’enfuir. Tu vas moisir dans cette cellule jusqu’à ce que le feu te brûle.
Tu meurs asphyxié par la fumée et la chaleur.
[[Si tu veux recommencer l’histoire, retourne ici.|31]]
<img src=" https://notredamelafertebernard.sarthe.e-lyco.fr/wp-content/uploads/sites/15/2018/11/29-400x284.jpg"/ width="640" height="480">22
Tu te souviens des ordres donnés par Ulysse : il faut se disperser dans toute la cité, et attendre le signal avant d’attaquer.
Tu te faufiles dans la foule. Tu passes à côté de plusieurs gardes. Ton épée est cachée sous ta cuirasse.
Tu essayes de trouver le palais royal. Le bruit de la foule t’assourdit mais un ancien général troyen te reconnaît et crie d’une voix pas nette :
- Aleeeeerte ! Aleeerte ! Il y a des Grecs dans la cité !
Il est tellement saoul que personne ne le prend au sérieux. Tu t’échappes dans la foule en courant très vite et il ne te trouve plus. Tu te caches dans un recoin en attendant le signal.
Juste au moment où la trompette retentit, tu repères le palais royal.
[[C’est le début des combats.|23]]
23
À côté de toi, un de tes camarades commence le combat avec un gardien du palais. Tu as très peur. Tu te fais des images dans ta tête de Troie en feu, avec des soldats ensanglantés partout. Pourtant, tu sais que les gardes doivent mourir pour que tu puisses t’infiltrer à l’intérieur du palais et libérer Hélène.
Ulysse arrive, tu sais qu'il a été blessé parce qu’il boite. Tu t’approches de lui :
- Est-ce que tu vas bien ? Est-ce que tu as besoin d’aide ?
- Oui, vite, sors ton épée et attaque-toi à celui qui s’approche, là ! Ne perds pas de temps.
Tu le combats. Il est fort, heureusement il a trop bu. Il bafouille :
- Je vais te tuuuuer !
Mais son arme était à l’envers, il rate sa cible… et s’enfonce sa propre lance dans son corps en tombant par terre. Il a juste le temps de pousser un cri effroyable avant de rendre l’âme.
Bien joué.
Néanmoins, tu perds un point de vaillance en le combattant. (set: $pv to it -1) Attention, il ne t’en reste que (print: $pv).(if: $pv is 0) [(display: "Perdu-pv")]]
[[La voie est libre. Tu peux entrer au palais.|24]]
24.
Tu rentres dans le palais. Au loin, tu vois des gardes bien armés. Ils sont probablement postés devant la chambre de la reine Hélène. Plutôt que de les combattre aussitôt, tu cherches les cuisines.
Elles sont situées à l’arrière du palais. Le lieu est désert. Tu essaies de trouver une amphore pleine de vin, elle te sera sûrement utile.
Par chance, il y en a une sur une étagère.
Tu remontes vers les gardiens et tu leur lances :
- Hé les gars, ne restez pas tout seuls comme ça ! C’est la fête ! Tous les Grecs sont partis, la guerre est finie !
- Non, on n’a pas le droit, ordre du chef.
- Bon, comme vous voulez. Je vous laisse l’amphore ici, au cas où vous changeriez d'avis…
Tu vas te cacher au bout du couloir et tu attends. Au bout d’un quart d’heure, les gardes finissent par céder à la tentation et avalent la totalité de l’amphore.
Parfait.
Tu peux maintenant t’introduire tranquille dans la chambre d’Hélène. Elle est d’abord très surprise :
- Qui es-tu, inconnu ?
Tu lui expliques et elle te comprend totalement. Qu’elle est sublime ! Ses cheveux, son visage, ses yeux, tout est incroyable. Elle saute de joie et s’écrie :
- Libérée, délivrée, je ne saurais comment te remercier !
Vous sortez du palais. Mais comment faire sortir la reine de la ville ? Juste à côté de toi, se trouve un canon chargé à bloc.
[[Tu lui demandes d’entrer là-dedans pour que personne ne la voie.|210]]
Ou
[[Vous vous faufilez tous les deux dans la foule.|211]]
<img src=" https://notredamelafertebernard.sarthe.e-lyco.fr/wp-content/uploads/sites/15/2018/11/24-400x284.jpg "/ width="640" height="480">
210
Tu fais monter Hélène dans le canon, tu prends une torche pour allumer la mèche. Boooum, elle s’envole dans les airs… et s’écrase dans la mer. Elle a très mal et en plus elle ne peut pas nager à cause de la force du canon. Elle se noie. Dommage.
Tu as raté ta mission. C’est un échec. Ménélas sera furieux. Tu vas probablement terminer ta vie dans un cachot puant. C'est perdu !
[[Si tu veux recommencer l’histoire, retourne ici.|31]]
211
Pour circuler plus librement, tu demandes à Hélène de se cacher le visage avec un foulard.
Puis vous marchez serrés l’un contre l’autre. Par chance, vous ne vous faites pas reconnaître, plus de peur que de mal !
[[Vous arrivez à sortir de la ville et rejoignez le campement.|25]]
25.
De l’extérieur de la ville, tu entends des bruits de combat.
« Tchiiinnnnnn ! »
« Aaaaaah ! »
Tu sens de la fumée et aperçois des flammes. Tu t’aperçois que tes amis ont mis le feu. Juste à côté, Hélène est en panique et tremble. Elle est inquiète pour son mari. Tu essaies de la rassurer.
Vous êtes obligés de changer d’endroit car il y a trop de fumée.
Tout à coup, un Troyen égaré surgit et essaye de s’emparer de la reine. Tu arrives à la sauver en donnant un coup de lance à l'ennemi.
Il meurt sous tes yeux.
[[Tu tiens bon et tu continues à protéger Hélène.|26]]
26
Enfin, Ménélas arrive au campement. Il explique :
- C’est bon, tous les Troyens sont morts, ou presque. On a gagné ! Mais j’ai fouillé le palais de fond en comble, et je n’ai pas trouvé ma femme…
- Pas d’inquiétude, elle est avec moi, lui réponds-tu avec fierté.
Hélène sort de sa tente. Ménélas n’en revient pas. Il ne l’avait pas vue depuis dix ans ! Tous les deux se font un câlin.
- Tu es aussi belle qu’avant, lui murmure-t-il.
Ils se parlent pendant des heures et des heures. Ils sont trop contents.
Le lendemain, tu t’adresses à Ménélas en lui réclamant une bourse remplie de drachmes, étant donné que tu as sauvé sa femme.
- Je veux bien, te répond-il, mais à une condition : je veux que tu deviennes mon bras droit.
Tu refuses car tu préfères continuer ta route avec Ulysse : vous vous entendez bien. Un jour, tu le parierais, vous deviendrez des héros reconnus par votre camp et tout le pays.
[[La guerre est finie. Il faut rentrer chez toi.|27]]
27
Pour rentrer en Grèce, avec tes camarades, tu voles un bateau troyen.
Le cœur heureux, tu embarques avec les guerriers de ta cité. À bord, tu décides de faire une fête. Tu danses et tu chantes « On a gagné, les Troyens sont terrassés ».
Un peu plus tard, des dauphins vous accompagnent sur le trajet. Vous auriez presque envie de nager près d’eux ! C’est sûrement un signe que Poséidon vous envoie, il est content de l’issue de la guerre.
Quelques jours plus tard, tu aperçois ta cité à l’horizon. Quel bonheur de retrouver ta famille après cette guerre qui a duré dix ans !
''C'est gagné, bravo à toi !''
31
Tu habites en Grèce antique et tu es parfaitement en forme : tu as cinq points de vaillance. en réserve. (set: $pv to 5) (set: $argent to 10)
Un matin, tu es à l’Agora quand tu entends dire que la femme du roi Ménélas s’est fait enlever.
- Quoi, la femme du roi de Sparte ? demandes-tu à ton meilleur ami. C’est celle qui a les cheveux longs et les yeux bleus, et qui est réputée pour être la plus belle fille au monde ?
- Oui, exactement
Tu ressens un drôle de frisson et tu te dis que ça va mal se passer, Ménélas ne va jamais laisser les Troyens s’emparer de sa femme.
À cet instant, tu entends des cris qui se propagent : on cherche des personnes pour faire la guerre et sauver Hélène. Cela risque de te causer des problèmes mais si c’est pour sauver Hélène, tu te sens capable de tout.
[[Tu acceptes la proposition du soldat qui cherche à recruter des nouveaux guerriers.|32]]
Ou
[[Tu refuses|38]]Hélas, tu es trop faible. Tes muscles te lâchent, tu perds du sang et tu n'as plus de forces.
Pas de chance, tu as raté ta mission.
Tu peux toujours recommencer, en espérant que tu te débrouilleras mieux !
[[Si tu veux recommencer l’histoire, retourne ici.|31]]