Tu n’es pas celle que tu crois

  • Autrice : Pascale Perrier
  • Editeur : Rageot
  • Collection: Rageot romans
  • Publication: mars 2013
  • 157 pages
  • Niveau de lecture : A partir de 9 ans

« Bonjour. Tu n’es pas celle que tu crois. Tu crois tout connaître de tes parents, Zian et Céline, mais tu te trompes. Ta famille n’est pas celle que tu crois. Si tu veux en savoir plus, réponds-moi. Sinon, je te laisserai tranquille, et tu continueras à ignorer qui tu es vraiment.

Signé XD »

Qu’auriez-vous fait, à ma place, en voyant ces mots s’afficher sur votre écran d’ordinateur ? Vous auriez répondu, je pense. Parce que la curiosité et l’inquiétude sont les plus fortes, n’est-ce pas.

Sauf que j’étais loin de me douter des événements qui allaient suivre et de leurs conséquences! Oui, je ne suis pas celle que je croyais être…

Sur le site Ricochet :

Pascale Perrier nous livre ici un roman à la première personne qui interroge les origines.

Un joli roman, à la fois sensible et très enlevé dans le ton, qu’on lit d’une traite parce que l’on a envie d’accompagner l’héroïne dans sa recherche. (…) Louise est un personnage très touchant, à la fois en détresse et très déterminé. Le texte permettra aux jeunes lectrices et lecteurs de réfléchir sur les dangers de la communication sur Internet, qui peut être un formidable outil mais aussi un poison.

Catherine Gentile

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Sur le site de la bibliothèque de Briançon

Un roman à rebondissements, touchant, qui se lit d’une traite. Louise est une héroïne attachante au caractère bien trempé

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Sur le site « La ronde des livres »

Coup de coeur 2012-2013. Un petit roman facile à lire pour les plus jeunes et très rythmé, qui place la famille au cœur de l’intrigue : le mystère entourant la naissance de Louise est un prétexte pour la faire passer de petite fille à adolescente, tout en montrant les ravages des secrets de famille sur la construction de soi, si besoin en était.

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Sur le site Butiner de livres en livres :

On suit Louise de Paris à Chambery et avec une certaine angoisse on la voit se tourmenter et se refermer sur elle-même. L’héroïne est attachante, désagréable parfois comme peuvent l’être les ados, mais surtout à fleur de peau et perdue. On lit le récit d’une traite, entraîné dans la détermination de la jeune fille à lever le voile sur les secrets de famille. Le style fluide, rythmé et le ton actuel sauront plaire aux jeunes lecteurs. Le roman s’adresse principalement aux 11-13 ans.

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Sur le site de la médiathèque SQY (ici)

Un roman très bien écrit qui traite des non-dits et des secrets de famille, Louise est une jeune fille d’aujourd’hui qui se cherche et qui est confrontée au silence de sa mère. Une jeune fille qui au fil du roman gagne en maturité et autonomie.
Malgré le sujet délicat de la quête d’identité l’auteur est parvenu à mêler habilement aventure et suspense et a su faire de son histoire un récit prenant et surprenant.

Et encore sur le site de la médiathèque de SQY (ici)

Intelligent et attachant! Oui! C’est bien écrit, c’est un petit bonbon qu’on lit avec très grand plaisir. Une histoire d’ado mais pas que ! Une histoire d’identité et de recherche des origines aussi sur les traces d’un père disparu. Plongez dans la vie de Louise 13 ans qui ne laissera pas sa naissance tomber dans l’oubli. A partir de 11 ans, à mettre entre toutes les mains d’enfants curieux et sensibles.

Sur le site de la médiathèque de Portet sur Garonne

Roman intéressant pour pré-ado(…) C’est un roman bien plus profond que ce que je pensais, sur fond de secret de famille et de la quête de ses origines.
L’écriture est simple et fluide. Le décor de la montagne est bien choisi.

Sur le le site « Les lectures de Liyah »

Mon avis : Le résumé de ce livre m’a tout de suite tentée. J’aime les romans ados où il y a une recherche sur sois-même et ici sur son identité.

Le sujet difficile abordé ici est très bien traité par l’auteure. Elle a su faire de son histoire un récit prenant et surprenant. On suit Louise dans son aventure et sa quête de vérité avec beaucoup de plaisir, et le suspens est au rendez-vous jusqu’au dénouement final.

Je suis certaines que les jeunes vont beaucoup apprécier ce petit roman. Il mêle secrets de famille, aventures, amitié, amour, relations mère-fille, autant de thèmes qui sont chers aux adolescents et qui ne manqueront pas de les toucher. Évidemment, tous les ados ne sont pas dans la situation de Louise, mais on peut tout de même s’identifier à elle, car on le voit, un simple message peut tout faire basculer.

L’écriture de l’auteur est vraiment prenante, et elle s’adapte au jeune public, tout en restant tout de même agréable pour un public plus adulte.

J’ai beaucoup aimé aussi le décor omniprésent de la montagne et des natures. On a un sentiment de liberté en arrière plan qui n’est pas sans rappeler la quête de Louise, savoir qui elle est, d’où elle vient pour continuer d’avancer, pour être libre. Libérée de ces questions, de ses doutes et de ses peurs.

Tu n’es pas celle que tu crois est un très bon roman jeunesse que je vous recommande.

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Sur le site « Chez Canel »

J’ai découvert cet ouvrage avec des yeux de jeune ado, puisque ma fille de 11 ans venait de le lire et de me le conseiller. J’aurais beaucoup apprécié au même âge, c’est certain : des non-dits, des secrets de famille, des querelles mère-fille, la futilité des copines du même âge avec leurs idoles et leurs amourettes. Et puis cela rappelle ce fantasme courant chez les enfants : ‘Et si on m’avait menti ? Et si mes parents n’étaient pas mes « vrais » parents ?’.

En prime un brin d’aventure, de rébellion et d’autonomie, et surtout une bonne dose de suspense.

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Sur le site « Books en folie » (l’intégralité ici)

J’ai adoré ce livre car une fois commencé on ne peut plus s’arrêter comme quand j’écris un article !

Ce roman plein de suspens nous fait comprendre que nous ne savons pas toujours tout. Ce qui est bien dans ce livre c’est que l’on découvre des choses en même temps que le personnage principal.

La fin n’est pas du tout celle à laquelle je m’attendais !

Je conseille vivement cet assez court roman partir de 11 ans à peu près !

Sur le site A chacun sa vérité

Un court roman qui vous entraînera sans peine vers la fin. En quelques heures, vous aurez la réponse et savourerez le dénouement avec autant de plaisir qu’en tournant au fur et à mesure les pages de ce texte pour enfants à partir de 11 ans. (…) Le style est tel qu’on a envie d’apprendre, nous aussi, la vérité. L’intrigue est bien menée et plante plusieurs décors et plusieurs ambiances assez différentes les unes des autres.

De Paris à Chamonix, on cotoie plusieurs mondes. Celui d’un quotidien- que l’on à peu de peine à imaginer – qui se frotte à celui de l’escalade et des sensations fortes. Une très belle description d’une ville sportive et des Chamoniards qui rendent également hommage à la nature.

Sans prétention, ce livre est un bon moment de détente. Un vrai questionnement sur l’identité et la famille qui pose de vraies interrogations sur les éléments familiaux parfois inconsciemment omis qui peuvent ressurgir sans que l’on ne le veuille !

Sur le site des bibliothèques de Brest

L’avis du comité : *** Histoire poignante sur un secret de famille qui tient le lecteur en haleine jusqu’à la fin. Louise est un personnage très touchant à l’âge où l’on cherche à savoir qui l’on est. L’ambiance est pesante car toute la famille souffre de cette situation. Roman qui se lit d’une traite, qui montre les dangers d’internet et les perturbations qu’il peut engendrer.

Folili. La lecture, c’est de la nourriture spirituelle

18/20. J’ai beaucoup apprécié ce livre, il est intriguant, pas du tout difficile à lire, on ne s’ennuie pas, il est vraiment bien. Je le trouve simplement assez court (156 pages en comptant l’épilogue), je trouve aussi que c’est vraiment une lecture jeunesse, pas vraiment adaptée aux personnes au-dessus de la cinquième. Évidemment, si vous voulez vous faire plaisir avec une lecture facile, je vous conseille ce livre (: C’est un roman policier, comme un thriller version « enfant ». Je le conseille aux personnes de 9-12 ans.

Le coin lecture d’Arsène

Ce roman nous entraîne dans les secrets de famille avec suspens … On ne se doute pas de la chute, jusqu’au bout le mystère est sauvegardé et tient le lecteur en haleine.

Louise, l’héroïne de l’histoire, est un personnage attachant, fort et déterminé dans ses décisions. On voit ici un aspect aussi de la communication par les réseaux sociaux : était-ce le meilleur moyen de mettre Louise sur les traces de son passé ? et si elle n’avait pas eu cette force de caractère, aurait-elle été capable de se sortir de cette aventure sans dommage.

Un joli petit récit de vie facile et rapide à lire construit comme une enquête policière sur ses origines.

Vivre livre

J’ai été happée dans cette quête des origines, attristée par les échecs ou résistances rencontrées et désireuse d’accompagner Louise. Le roman est difficile à lâcher avant d’en avoir tourné la dernière page.

Il est vrai que son thème m’est particulièrement cher.

Il est très bien exploité ici, raconté à la première personne et avec des réflexions à hauteur d’ado, des scènes réalistes et crédibles et une fin qui contient sa part de surprise.

Grâce à cette quête identitaire, Louise gagne en assurance, en indépendance, en maturité et cela rejaillit autour d’elle.

Au-delà de la question des origines, des secrets et mensonges de famille, qui toujours finissent par rejaillir, le roman met subtilement en garde contre internet. Formidable outil d’information et de recherche, il faut aussi apprendre à s’en méfier : source des renseignements et réseaux sociaux, outils de communication comme d’empoisonnement.

En bref, un roman saisissant, à lire !

Sur le site « Mes premières lectures », une interview :

 Pascale Perrier vient de signer « Tu n’es pas celle que tu crois », un ouvrage que l’on conseille fortement !

 Mes Premières Lectures : Comment est née l’idée de « Tu n’es pas celle que tu crois » ?

Pascale Perrier : Pour une fois, c’est le titre qui m’est venu en premier, ainsi que le début de l’histoire : une jeune fille reçoit un mystérieux message (signé XD) lui annonçant « Tu n’es pas celle que tu crois ; ta famille n’est pas celle que tu crois ». Alors qui est-elle, me suis-je demandé. De même que le lecteur aujourd’hui, je me suis posé la question. La réponse a mûri lentement.

S’y est mêlé mon amour pour la montagne – et les tragédies qui peuvent y survenir.

Mes Premières Lectures : Comment voyez-vous votre héroïne ? Comment Louise va-t-elle réagir à ce message mystérieux qui lui indique qu’elle n’est pas celle qu’elle croit être ?

Pascale Perrier : Louise est une jeune fille forte et intelligente, à l’aise dans sa vie – du moins jusque là. Par défi et par curiosité, elle va répondre au message mystérieux. Jamais elle n’imagine, au début, le séisme qu’elle va déclencher. Le malaise gagne progressivement, lorsqu’elle s’aperçoit que XD pourrait bien avoir dit la vérité… Elle n’est pas celle qu’elle croit, et cette découverte va changer sa vie.

Mes Premières Lectures : Vous signez en ce mois de mars pas moins de 5 livres. J’imagine que ce sont les hasards de l’édition. Ils sont tous destinés à un public jeunesse différent. Comment choisissez-vous pour chaque histoire l’âge des lecteurs pour qui vous voulez écrire ?

Pascale Perrier : Effectivement, c’est à croire que tous les éditeurs se sont donné le mot pour sortir ces livres en même temps… Par ordre d’arrivée dans les librairies, il y a Le Bonheur en cinq lettres (Galapagos – L’Archipel), pour des lecteurs à partir de 12-13 ans me semble-t-il. Puis Tu n’es pas celle que tu crois chez Rageot, 11-13 ans à peu près. Et les trois premiers tomes d’une série chez Gulf Stream, cosignée avec Sylvie Baussier, Ma Planète préférée, qui s’adresse à un public plus jeune, mettons 8-11 ans.

En fait, je ne choisis pas vraiment l’âge des lecteurs. J’écris une histoire, dont le ton, le style, le format et le contenu conviennent mieux à un public qu’à un autre. Le choix final de la collection revient à l’éditeur ; c’est lui qui définit une tranche d’âge précise.

J’aime varier les styles et les types d’écrit. Il est précieux pour moi de ne pas m’attacher à une tranche d’âge ou à un genre !

Ceci dit, pour l’instant, je n’ai jamais écrit pour de très jeunes lecteurs. L’écriture d’un album ne m’est pas naturelle.

Mes Premières Lectures : « Tu n’es pas celle que tu crois » est aussi disponible en numérique. Que pensez-vous justement du numérique ?

Pascale Perrier : Actuellement, je tourne dans les lycées français d’Asie (je vous écris d’Hanoï), à la rencontre des lecteurs, dans le cadre du prix Azimut, pour lequel un de mes livres est sélectionné. Et je regrette amèrement de ne pas avoir emporté de liseuse ou de tablette. J’aurais économisé quelques kilos de bagages !

D’autre part, ces jours-ci paraît sur l’Appstore un des tomes de la série Ma planète préférée, en version enrichie – avec des jeux. Je n’ai pas encore eu la possibilité de le regarder de près, mais je crois que cette version est un vrai « plus » par rapport au livre.

Le numérique m’intéresse donc – même si je suis toujours un peu à la traîne en ce qui concerne les nouvelles technologies.

D’un point de vue contractuel, éditeurs et auteurs tâtonnent encore. Je crois qu’un accord vient d’être signé, qui pourrait clarifier les choses.

Mes Premières Lectures : Quels sont vos prochaines dédicaces ? Et sur quoi travaillez-vous ?

Pascale Perrier : Après cette tournée en Asie qui se termine à la fin du mois de mars (elle aura quand même duré cinq semaines), je me suis octroyé un peu de temps calme pour retrouver mon bureau et rattraper mon retard.

Pas de dédicaces avant le mois de juin, donc.

Quant à mes projets, je travaille actuellement sur la pentalogie « Le bonheur » : le premier tome Le bonheur en cinq lettres est sorti en début de mois, comme nous l’avons dit. Le deuxième Le bonheur en cinq mensonges est prévu pour l’automne. Il reste à écrire les trois suivants… Vaste perspective à laquelle je m’attelle en ce moment.

Et plein de jolis projets pour 2014, qui me tiennent à cœur. On en reparle très vite !

Jérôme Vincent

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Festival Ramdam

  • Lauréat 2017 Prix des jeunes lecteurs (Beyrouth – Liban)
  • Lauréat 2015 grignoteurs prix Ruralivres en Cambrésis
  • Lauréat 2014 Prix des dévoreurs Catégories CM et 6eme
  • Lauréat du Prix Littéraire Ados 2014 (CC Audruicq – 62)
  • Lauréat Prix littéraire des montagnes d’Auvergne 2014
  • Sélection Prix Foliture 2015 (Guadeloupe)
  • 2e prix 2014-2015 Vendée lire
  • Sélection 2014 Prix Plaisirs de lire 6è-5è (89)
  • Sélection 2014 Prix Ramdam
  • Sélection 2013-2014 Prix des buveurs d’encre (Issoire)
  • Sélection 2013-2014 ADOlire, Prix des lecteurs du Morbihan
  • Sélection 2013-2014, 2015-2016 et 2016-2017 Bataille des Livres

C’est sur Babelio (merci à  Pdl2014 de l’avoir posté)

Chaque livre a une histoire ; pour l’auteur, l’écriture de chaque livre a des raisons, évoque des tâtonnements, rappelle des joies, des musiques, des semaines précises.

Parfois, j’ai commencé à écrire une histoire sans savoir comment elle allait finir. Pour d’autres textes, j’avais un plan détaillé et précis qui me guidait. Mais systématiquement ou presque, le titre me vient en dernier (quand il me vient ! C’est-à-dire que c’est parfois l’éditeur qui l’a suggéré, voire imposé). L’écriture se fait généralement sur des fichiers qui portent des « noms de code » dont on a parfois du mal à se débarrasser.

Sauf pour « Tu n’es pas celle que tu crois ».

Là, c’est le titre qui m’est venu en premier.

Une nuit, alors que j’étais réveillée, cette phrase s’est glissée dans mon esprit.

Et si quelqu’un venait me dire « Tu n’es pas celle que tu crois », ce serait pour quelle raison ?… me suis-je dit.

Alors j’ai cherché. Cherché. Laissé murir durant plusieurs jours, plusieurs semaines.

J’ai imaginé une raison, j’ai formé un contexte, dessiné une famille, une héroïne.

Le Mont-Blanc est apparu devant mes yeux, environnement idéal pour abriter mon histoire.

L’idée devenait une évidence, il ne restait plus qu’à l’écrire…

Et pour une fois, cette première phrase, qui est aussi la première du livre, est restée le titre !

Mais finalement, suis-je, moi, celle que je crois être ?

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