En ce moment, je suis plongée dans les placards !
(pas pour ranger des vêtements, pas non plus à cause d’une punition foireuse qui m’aurait conduite au fond d’un placard lugubre).
Non.
Pour corriger un texte qui paraîtra au printemps.
On appelle “placards” ou “épreuves” le texte mis en page.
Mais ne croyez pas que nous nous contentons de les feuilleter en évaluant l’effet que cela donne.
Non, non.
C’est le dernier moment pour un travail de relecture fine. Après, une fois que le texte est imprimé, c’est trop tard.
Il y a les corrections de typo, que l’éditeur marque en rouge (genre “Celles-ci, on n’a pas le choix, il faut corriger”).
Et il y a les corrections suggérées par léditeur, au crayon de papier (genre “Celles-ci, vous avez le choix de les gommer ou pas, mais si vous les gommez, attention !”).
Et il y a les corrections que j’ajoute, parce que soudain, une répétition me saute aux yeux, ou un détail me chagrine.
Pour toutes ces corrections, on utilise des codes, que je vous transfère ici (merci à J. Poitou pour le tableau).