Je fais un métier formidable

La vue depuis mon ordi
La vue depuis mon ordi

Vous savez quoi ? Le matin, quand je me lève, je suis heureuse d’aller travailler.

Le premier coup de chance, c’est que je ne suis pas obligée de supporter une heure de transports en commun, à sourire aux gens qui fixent leur tablette/téléphone/journal gratuit. C’est mon premier bonheur du matin. me lever et filer à mon bureau.

Le deuxième : tirer les rideaux et me trouver face au jardin.

Le troisième (mais bon c’est raté en ce moment, un jour peut-être !) : m’exclamer “Oh, quel temps magnifique !”

Ensuite, j’allume mon ordinateur. Les mails s’affichent. Et le boulot commence vraiment.


Les trucs formidables de l’écriture :
– créer un univers, et m’apercevoir que les personnages évoluent et grandissent.
– me laisser déborder par cet univers et ces personnages, avoir l’impression de découvrir l’histoire en l’écrivant.
– sentir que oui, je suis sur la bonne voie : l’histoire se tient, les personnages existent.
– recevoir un message d’un lecteur qui me dit “J’ai lu tel bouquin, j’ai adoré”.
– rire toute seule devant mon ordinateur en esquissant une scène.
– lire une critique positive d’un livre sur lequel j’ai galéré, et me dire “Allez, ça valait le coup !”
– être invitée pour des interventions ou sur un salon par des gens enthousiastes, et savoir qu’on va y rencontrer des gens super.
– revoir des lecteurs d’une année sur l’autre, lors d’un salon, et écouter leur “Alors celui-là, je l’ai lu, c’était super… Celui-là, il est nouveau ?”
– regarder la mine réjouie des élèves rencontrés la veille en classe, qui foncent vers moi comme si j’étais la seule dans un salon pourtant rempli d’auteurs de talents, et remarquer le petit signe qu’ils font à leurs parents “C’est elle !”. Entendre ensuite les mêmes parents se plaindre “On était obligé de venir aujourd’hui, il ne parle que de vous depuis hier”.
– reprendre dix fois le même paragraphe jusqu’à ce que, enfin, je trouve le bon angle d’attaque.
– discuter au téléphone avec ma co-auteur, et sentir qu’on avance.
– commencer un nouveau texte plein de promesses, me dire que celui-là il va être bien.
– terminer un texte ex-plein-de-promesses, et me dire que oui, il en a tenu quelques unes !
– recevoir un coup de fil d’un éditeur et entendre “On aime beaucoup ! Publication prévue au premier trimestre l’année prochaine.”
– me lever le matin avec de nouvelles idées, et les mettre en place. Magique ! Elles fonctionnent !

Ne comptez pas sur moi pour lister les trucs rébarbatifs. Ceux-à, j’essaie de ne pas y prêter trop attention ! (enfin, ça dépend des jours… Aujourd’hui au moins !)

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